Roanapur En Détails

Il est extrêmement difficile de décrire cette ville en quelques mots sans se laisser emporter et rédiger tout un annuaire. Aussi, afin de ne pas s'étendre et se perdre en racontars et anecdotes douteuses, il sera ici question de Roanapur, mais en la divisant en quartiers définis. Il sera ainsi plus facile de se concentrer sur l'essentiel, pour une information de qualité mais dans la simplicité.
Prêt ? Allons-y.

Les résidents de la ville la divisent eux-même en huit sections distinctes avec leurs propres règles et identités visuelles. Que voici.


En effet, dépendamment de la présence compact d'un cartel ou de la police dans une zone, on ne va pas trouver la même ambiance dans les rues. De même, certains endroits offrant une certaine facilité à manœuvrer, ou à observer les alentours verront une concentration plus prononcée en anges ou en démons.

Et pour bien débuter cette visite de la ville, quoi de mieux que de présenter en tout premier le Beau Quartier ?


Cet espace au centre de Roanapur est celui où l'on voit le mieux que la paix peut profiter à tout le monde. Véritable zone neutre entre malfrats de tout bords, il y pousse les plus grands restaurants de la ville, parés des meilleurs chef de la région. On y trouve des spécialités françaises, japonaises, chinoises, thaïlandaises et italiennes. Les magasins de vêtements les plus chics présentent des vitrines exquises avec des vêtements aux coûts inimaginables.
De belles voitures circulent sur une chaussée impeccable, laissant descendre les personnalités les plus aisées de la ville.
C'est dans ce quartier que l'on retrouve les appartements et hôtels de luxe et bijouteries de renom.

Un traité protège cette partie de la ville. Pas d'attentats, pas de coups de feu, pas de malveillance.
La paix que cela génère est bénéfique à tout le monde et le quartier est prospère. Mais y vivre demande un compte en banque bien accroché. Gare aux petits porte-monnaies car il pourrait très vite se ratatiner dans le Beau Quartier.

Se ratatiner, ce n'est pas du tout ce qui risque de vous arriver dans les Quartiers Chauds.


Cette partie de la ville voit une concentration attractive d'établissements de massage thaïlandais, avec des masseuses trèèÈÈèès professionnelles. Et que dire de ces clubs de striptease ou évoluent ces messieurs et dames qui enflamment l'imagination et la...
Tous ces magasins de jouets de plaisirs promettant de nuits de folies, ces boites de nuits aux corps si serrés les uns contre les autres. Tellement serrés. Et ces bars enfumés aux lampes tamisés où l'alcool donne les meilleures inspirations, promet une soirée inoubliable dont on n'a plus souvenir le lendemain.
Les Quartiers Chauds, c'est la promesse d'en sortir à poil. Financièrement comme physiquement. Du reste, pourquoi et comment vous avez fini nu comme un ver...
Peut-être que cela devrait rester votre secret.

Secret extrêmement difficile à conserver. Il doit pouvoir se retrouver monnayé pour quelques pièces à l'Allée Marchande.


Ah ! Cette fameuse rue aux mille et une merveilles !
Nichée au nord de la ville, effleurant les Quartiers Chauds, on trouve de tout parmi les étales des commerçants. Cette longue allée serpentant joyeusement résonne toute la journée de bruits de monnaies échangée, ainsi que de négociations de prix enflammées.
On a parfois du mal à se frayer un chemin entre les étales qui se succèdent sans interruption, faisant parfois de l'ombre aux vrais magasins.
Mais tout est là.
Une nouvelle carte graphique ? Laquelle vous ferait plaisir ?  Fruits et légumes hors saison? Mais on a, ici, voyons. Ah, il vous faut plutôt ces médicaments contre la fièvre jaune, très bien. Et avec ceci ? Du mou, pour le chat, très bien. Mais encore ? Un chat, parfais ! Et avec ceci ?

Au fond, cette allée est un peu magique. Notre Chemin de Traverse à nous.
En revanche, pas de carte bleue ici. On préfère le cash. Il est vrai qu'il est préférable que certaines transactions demeurent... discrètes.

Véritable plaque tournante des talents de la ville, y est distribué les produits frais, les produits locaux, des babioles, des clopes, des renseignements, de l'informatique ou de l'armement léger, de beaux coussins d'orient, mais aussi des services particuliers.
Absolument tout s'achète. Cherchez bien, l'argent est bien le seul langage capable de mettre d'accord deux cultures, deux ethnies, deux religions, ou deux systèmes de valeurs opposés.

L'argent peut même acheter la justice, dans certains cas.


Bienvenu au commissariat central de Roanapur. Vous avez le droit de garder le silence. Tout ce que vous pourrez dire ou taper sur votre clavier sera gardé contre vous. Bla bla bla, vous connaissez la chanson. Si vous avez commis un délit, si vous êtes suspecté, il y aura peut être un avocat alors qu'on vous fait passer à table. Et pas de salades ! Avec à la clé une prune salée à payer aux poulets qui vous ont grillé. Je ne sais pas vous, mais moi j'ai faim maintenant...

Le bâtiment se dresse au-dessus d'une colline qui domine la ville. Doté d'un parking avec des voitures, des fourgons, et des blindés anti-émeutes avec des canons à eau, le complexe a aussi une cour en bétonnée pour l'entrainement physique. En sous-sol on va pouvoir retrouver les cellules de détention, de dégrisement, le stand de tir, et l'armurerie.

Une drôle d'ambiance règne ici. Les collègues sont en fait là pour des raisons bien différentes, ce qui peut générer quelques méfiances. En effet, certains se sont engagés pour veiller à la sécurité des biens et des personnes. C'est tout à fait honorable, mais peuvent-ils vraiment compter en cas de coup dur sur ceux qui sont là parce que l'uniforme et le port d'arme fait bander ? Peuvent-ils se reposer sur les flics (et il y en a) qui sont payés par les cartels pour les informer des dossiers en cours, des opérations à venir ?
Et que dire du nouveau patron Darael Téan qui semble organiser des enquêtes internes sur tout le monde ? Il semble en vouloir lui, nettoyer la ville du grand banditisme.
Mais va-t-il en avoir le temps ? Et les moyens ?
Il faut dire que tout le monde se rappelle de ce qu'il est advenu du dernier grand manitou.
Même à la morgue on avait du mal à l'identifier.

Ils reçoivent souvent des occupants d'ailleurs, les frigos de l'hôpital.


Et oui l'hôpital !
Superbe structure aux lignes futuriste, il est aisément repérable sur la grand place de Roanapur. Véritable bijou de la ville tant pour sa technologie avancée que pour sa praticité, ou son design, il est... privé.
Et oui, la santé est un business, et il n'a pas échappé à Andrew Vogler, investisseur américain que l'île de Vanéa était une zone de profits abondants.
S'y faire soigner est donc très coûteux, et la sécurité social n'a pas poussé ses bras tentaculaires jusque là. Aussi en cas de pépin, il ne vous restera plus qu'à manger des pommes. Ne dit-on pas après tout qu'une pomme chaque matin éloigne le médecin ?

L’hôpital dispose d'absolument tout le matériel pour prendre en charge tout type de patients. Un étage complet est réservé aux cancéreux, une aile du bâtiment est composée de blocs opératoires pour des interventions lourdes. Une multitude de chambres permettent de se reposer tout en subissant des tests pour ces médecins avides de vous remettre sur pieds... Et de faire grimper votre facture par des compléments d'analyses.
Plus généralement, on peut aussi trouver des salles de consultation ainsi qu'un service d'urgences.

Du reste, si les médecins dans le monde sont soumis au secret professionnel concernant leurs soins, dans cette ville, le secret atteint un silence assourdissant. Il s'agit d'une zone très opaque et les dossiers de santé des malades sont conservés dans une chambre forte blindée. Pourquoi tant de mystères ? Mystère.

Mais s'il est un quartier ou le silence ne demeure jamais très longtemps, c'est bien dans la Zone.


Il s'agit ici du quartier le plus pauvre de la ville. Les rues sont sales, des vendeurs à la sauvette tentent de refourguer par-dessous le manteau de la camelote provenant d'on ne sait où. Les loyers y valent moins qu'un quignon de pain, mais pour quel confort ?
La plupart des bâtiments sont insalubres, tous n'ont même pas l'électricité.
Dans ces conditions, dans l'ambiance déplorable de ces rues, la violence trouve un terreau favorable à la naissance de nouvelles fleurs du mal.

Petits délits, crimes y sont monnaie courante, et il faut y rester sur ses gardes sans interruption. Surnommé La Zone ce quartier est ainsi appelé car personne ne peut se targuer dans avoir le contrôle. Même la police n'y entre plus, ou alors uniquement avec des groupes d'interventions d'élites, armés pour tuer.
C'est souvent l'endroit que les cartels choisissent pour régler leurs différents.
Et au milieu de la violence quotidienne, de l'absence de repères, de contextes sociaux souvent difficiles, (sur)vivent des individus marginaux au potentiel exceptionnel, mais sans moyen de l'exploiter. Ils ne brilleront sans doute jamais.

Par contre s'il est une chose qui brille bien, c'est le soleil sur les plages de Roanapur.


Voilà un endroit où l'on aime passer du temps !
Quel plaisir que de se laisser dorer la peau sur le sable fin. Profiter des rayons de soleil qui réchauffent le corps étendu savamment pour se mettre en valeur. Siroter son smoothie orange carottes bien frais avant d'aller piquer une tête dans l'eau saphir.
Et ressortir, trempé(e), les gouttes salées perlant des cheveux, roulant sur le torse lentement pour aller se perdre au creux des reins.
Faire un clin d’œil en passant devant cette personne qui ne vous lâche plus du regard, subjuguée.

Et finir par se sécher puis aller dévorer des gambas ou des coquilles saint-jacques aux restaurants de bord de mer.

Profiter des bienfaits de  la mer après une longue journée de travail, se détendre entre deux semaines fatigantes. Voilà qui est bien satisfaisant.

Certains rêves d'aller en vacances à la plage. Alors quelque part, on peut dire qu'à Roanapur, c'est tous les jours les vacances.

Du moins quand on sort de chez soi.


Enfin je vous fait grâce d'un ultime pavé concernant les résidences et appartements dispersés partout en ville. Au final chacun y met un peu se qu'il veut, selon sa personnalité.
Certains adoreront un appartement décoré de milles objets provenant de destinations exotiques tout autour du monde. D'autres préféreront le confort simple d'un ordinateur dernier cri avec tous ses accessoires et une bibliothèque bourrée d’œuvres de science-fiction et de mangas ou de comics. D'autres encore auront une maison toujours impeccable où nul désordre n'est toléré, pas même un grain de poussière isolé.
Ainsi que la fameuse guerre déchainant les passions : Chat ou chien ?
... Ou rien, certes.
Le meilleur entre les trois, c'est bien évidemment le perroquet du Gabon ou la perruche, c'est pourtant évident !



Ainsi va la ville.
D'autant plus belle que dangereuse. Une gigantesque machine implacable de béton et de fer se nourrissant de la chair de ses résidents pour croitre. Un enfer gris aussi protecteur que destructeur. Un endroit où l'on s'entasse les uns sur les autres, dans des cages de béton que l'on décore pour le rendre un peu moins moche.

En infos de dernière minute, sachez que la maire de Roanapur est Sélène Salvatori, que cela fait 12 ans qu'elle dirige la ville en tant que tel.

On peut payer dans les commerces aussi bien en euros qu'en dollars. Et oui.

La langue courante utilisée est l'anglais. Mais en seconde langue majoritaire on trouve le français, puis le thaï.

Le port d'arme est interdit pour les civils. Cependant la règle n'est pas très respectée. Il faut faire attention, le nouveau chef de la police donne de sévères amendes à qui est pincé avec ne serait-ce qu'un couteau.